Les pergolas font beaucoup parler d’elles notamment dans les magazines de décoration et de jardin. Néanmoins on n’évoque pas forcément dans les uns et dans les autres les mêmes structures et il est primordial de pouvoir faire la distinction, pour savoir si l’on est obligé de souscrire un contrat d’assurance.
Pergola : dans quels cas assurer cette structure ?
Les passiflores, les bignones sont autant de plantes grimpantes qui, à l’instar de certains rosiers, ont besoin de prendre leurs aises et de partir à la conquête des hauteurs pour s’épanouir au soleil. Mettre un simple tuteur ne suffit pas pour ces exubérantes qui ont besoin d’une vraie structure.
On peut alors faire le choix ; ce qui fera un élément de décoration des plus jolis ; de prendre une pergola en bois ou en métal. Cette structure d’extérieur que l’on peut aussi trouver sous le nom d’arche de jardin ou qui peut ressembler à un abri couvert pour les plus grands modèles ne nécessitent pas de souscrire une assurance.
Il faut d’ailleurs savoir que ne comportant pas de toiture puisque le toit est généralement créé par les végétaux et pas de dalle, elles ne sont vues que comme des éléments de décoration qu’il ne s’agit pas de déclarer en mairie.
Même lors d’un contrôle par drone comme le fisc a désormais pris l’habitude de faire, il serait facile de voir qu’en hiver, le feuillage disparait et qu’il ne s’agit que d’un élément que l’on peut qualifier d’éphémère, même si dans les faits, s’il est bien entretenu, il peut durer quelques années quand même.
Il ne faut donc pas confondre avec la pergola bioclimatique que beaucoup de propriétaires, ravis de leur acquisition, n’hésitent pas à qualifier de pièce de vie, même si on ne peut pas y installer un salon, une cuisine ou encore une chambre.
Mais c’est assurément un endroit où l’on peut profiter du dehors pendant quasiment 8 mois sur 12.
Pergola bioclimatique : l’assurance, c’est obligatoire ou non ?
Une pergola bioclimatique doit faire l’objet d’une déclaration préalable de travaux si sa superficie est supérieure à 5m² mais inférieure à 20m². Au-delà, il faut déposer un permis de construire.
C’est un élément important qui va apporter une plus-value au bien immobilier. C’est notamment pour cela qu’il est possible d’intégrer ; quand on en a la capacité financière ; son coût dans son prêt immobilier. Cela suppose aussi qu’il sera impossible de l’emporter en cas de vente du bien ou de déménagement.
Il est obligatoire de souscrire une assurance pour une pergola afin d’être remboursé en cas de sinistre. Il est d’ailleurs fortement recommandé de ne pas attendre qu’elle soit finie pour commencer à l’assurer mais bien demander à son assureur de la prendre en charge dans le cadre de son assurance habitation, au moment d’entamer les travaux.
Personne n’est à l’abri d’un problème lors de l’acheminement des différents éléments et le professionnel ne se contenterait pas de les mettre au rebut et d’en prendre des nouveaux : le chantier serait bien entendu stoppé à moins de payer pour de nouveaux matériaux.
Cela ne doit pas empêcher de faire construire une pergola bioclimatique, car tous ceux qui en possèdent une pourraient témoigner de la manière dont elle a changé leur vie.
Adossée, indépendante ou suspendue (les trois modèles proposés par les pros), c’est en plus une structure qui peut évoluer avec le temps. Plus elle comporte d’options de confort, plus on peut l’utiliser tard en saison.
Le fait, par exemple, de faire installer des parois vitrées permet de limiter les courants d’air, tout en appréciant le moindre rayon de soleil d’hiver qui viendrait taper dessus pour lui faire gagner quelques degrés. De quoi avoir envie d’enfiler un manteau et d’y boire un café. Quant à la pluie, aucune importance, puisque ses lames fermées la rendent étanche.